Hôtel Saint-Jean et le quartier de la Dalbade à Toulouse (1678). Façade principale de l’école au début du siècle.
1903
L’École Supérieure de Commerce de Toulouse est reconnue par l’État
Une trentaine d’élèves font leur entrée dans l’École Supérieure de Commerce de Toulouse, le 15 octobre 1902 et elle est reconnue par l’État le 27 mars 1903.
L’école se situait à l’époque à l’hôtel des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem au centre de Toulouse.
Au premier rang, les deux fondateurs de l’école : le président du Conseil d’Administration Maurice Houques Fourcades, directeur, en présence de Franck Courtois de Viçose, Président de la Chambre de Commerce (CCI).
En 1928, seulement huit filles sont présentes, parmi une quarantaine d’étudiants.
1915
L'école accueille ses deux premières étudiantes
Renée Cède et Antoinette Subsol sont les 2 premières femmes diplômées de l’École Supérieure de Commerce. Les jeunes filles étaient systématiquement placées au premier rang et bénéficiaient de temps spécifiques pour le temps d’études, car elles avaient l’interdiction de se mêler aux garçons.
Certaines filles en blouse grise épicier se souviennent :
« entre les cours, dans la « cage aux filles », petite pièce sans fenêtre, nous nous retrouvions isolées de la gent masculine. […] Nous les filles, étions sensibles à cette discrimination latente nous posant des questions sur l’avenir professionnel qui pourrait être le nôtre, diplôme en poche. A quelques exceptions près nous savions que les commerçants notables de Toulouse voyaient en nous des secrétaires de qualité très supérieure mais pas des collaboratrices de premier plan ».
— Jeanne Rouquet (promo 1939)
Bal à la Chambre de Commerce et d’Industrie en 1929.
1929
500 anciens étudiants sont recensés
L’Association des Anciens, créée dès les premières promotions, avait un rôle actif, et à travers le premier annuaire publié en 1930, 500 membres étaient inscrits à l’association en avril 1929.
S’il est un événement majeur pour l’association, c’était bien le bal du commerce, voici la parution dans le bulletin de 1930 :
« Dimanche 19 février, 5 heures du matin : notre bal vient de se terminer. A vrai dire, personne dans la salle ne s’était rendu compte que l’heure était aussi tardive… ou matinale, tant l’affluence était encore grande et les danseurs pleins d’entrain. […] Le « Bal du Commerce » est de plus en plus suivi et compte parmi les plus élégants ainsi que parmi les plus gais de la saison toulousaine.
Ce n’est qu’après des efforts quasi héroïques que les amateurs de danse arrivaient à se frayer un passage pour gagner le milieu de la salle. Deux orchestres de jazz et tango qui se relayaient sans interruption, leur permettaient alors de se livrer sans trêve à leurs ébats. Si le bal avait toujours lieu dans la magnifique salle du Musée Commercial que la Chambre de Commerce et d’Industrie avait, comme les années précédentes, mis obligeamment à notre disposition, par contre on avait essayé de modifier le genre de l’orchestre… Après minuit la distribution de ballons et d’un magnifique cotillon aux couleurs de l’école (orange) fut suivie d’une farandole endiablée.»
Des barricades sont dressées dans Toulouse au mois d’août 1944.
1939
Début de la Seconde Guerre Mondiale
L’école est réquisitionnée partiellement, mais parvient à poursuivre sa rentrée scolaire. En 1943, Jean Pradès, directeur de l’ESC Toulouse, protège des résistants et dissimule aux autorités la présence dans l’école de nombreux étudiants en âge de rejoindre le STO (Service de Travail Obligatoire).
Pierre Madaule (promo 1943) témoigne : « Je me suis très tôt opposé à l’occupant […] je devenais en août 1942 soldat au P.C.R.A. et commençais une vie de clandestin.
De Matabiau à Dijon, à chaque gare, à la tête d’une pyramide humaine je chantais la Marseillaise et organisais un réseau de correspondants dans chaque wagon.
Parqué à l’arrivée dans une caserne par les Allemands je pus organiser l’évasion sur Paris d’une quarantaine de réfractaires en utilisant le plus légalement et à la barbe de l’ennemi des bons de transport gratuits. Ensuite j’ai opéré plusieurs missions clandestines et j’étais délégué départemental lorsque je fus arrêté, tabassé et expédié jusqu’à la libération dans les camps ».
Très tôt, la tradition du bizutage participe de l’intégration des étudiants.
1949
Création de la 1re Association
Au début des années 50, il y a eu une véritable explosion des activités extrascolaires, notamment grâce à l’apparition de la première association la corpo, c’est-à-dire l’association des élèves.
D’abord créée pour permettre l’organisation de sorties en groupe, manifestations dites folkloriques et autres distractions, elle devint vite un organisme représentatif des élèves vis-à-vis de la direction de l’École et des autres organismes étudiants.
Une des premières missions de la “corpo” était d’inculquer aux nouveaux l’esprit de l’école par un “bizutage” qui faisait l’affolement des nouveaux et la joie des anciens.
Une fois introduit dans la grande famille, la corpo aidait le nouvel arrivant : elle se chargeait de céder les livres d’occasion, de grouper les achats, de recevoir les offres de chambres à louer, d’organiser de nombreuses manifestations (sorties de ski, promenades dans la région, visites d’usines). Elle était le moteur de la Grande Nuit de l’École. Elle éditait aussi un petit journal “le caducée” et gérait un foyer qui servait de refuge aux enragés de bridge et de musique.
Salle de cours dans les années 70.
1969
Naissance de la Junior-Entreprise
L’introduction de nouvelles technologies et l’enseignement de nouvelles matières réclament des espaces supplémentaires. On tentera vainement de baptiser « mercatique » ce qui bientôt s’imposera à tous, élèves et enseignants, comme le marketing. Discipline nouvelle, elle entraîne dans son sillage l’apparition de la notion de management.
En 1969, la création de la Junior-Entreprise, qui permet aux étudiants la mise en pratique des acquis théoriques, pose les bases de la nouvelle dimension entrepreneuriale de la formation.
Guy Ara (promo 68) premier professeur permanent de marketing en 1973 se souvient :
« On a commencé à parler de marketing au milieu des années 60, et à la fin de celles-ci le développement de la consommation aidant il se créa un véritable phénomène. En effet, il ne faut pas oublier que cette époque a vu le développement des médias, en particulier l’apparition de la publicité télévisée (en 1968) et les changements venus dans la distribution avec l’apparition des hypermarchés (premier Carrefour en 1963, première grande surface à Toulouse en 1969) ».
Cette discipline comprenait entre autres des cours sur la distribution et sur la publicité. On parlait d’AIDAw : Attention Intérêt Désir Achat, tout un programme !
La façade de l’École boulevard Lascrosses en 1986.
1986
Nouveau campus toulousain
Le manque de place dans les locaux de l’hôtel des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem pousse depuis 1967 l’école à imaginer un nouveau campus. Face aux contraintes grandissantes d’un enseignement moderne, la décision est prise en 1983 de la construction d’un campus dans le nouveau quartier d’affaires en gestation Compans-Caffarelli.
En 1986, le bâtiment est fin prêt pour la rentrée. L’inauguration se fait en présence de Georges Chavanne, ministre du Commerce, de l’Artisanat et des Services, ainsi que de Dominique Baudis, maire de Toulouse et de Lionel Jospin, député de la Haute-Garonne. Preuve que, comme quatre-vingt trois ans plus tôt, l’École Supérieure de Commerce conserve sa dimension fédératrice, malgré les divergences politiques du moment.
La conception des nouveaux bâtiments est confiée à Dominique Alet, un architecte toulousain, qui pense le futur site en adéquation avec sa vocation.
L’équipe, composée des autorités locales et du doyen de Toulouse Business School, pose devant la nouvelle Business School de Marrakech.
1987
Ouverture de l’École Supérieure de Commerce de Marrakech, au Maroc
Pour Jacques Aïn, Directeur de l’école de 1979 à 1998, « il faut rayonner de plus en plus au-delà de nos frontières nationales ». L’école s’internationalise avec l’inauguration du site de Marrakech le 2 novembre 1987.
1987, c’est également l’année de l’inauguration du campus de Toulouse Entiore.
En 2001, l’école ouvre un campus sur Casablanca.
En 2017, un nouveau campus est inauguré dans le quartier des affaires de Casablanca (cf. photo ci-contre).
Pour 2024, un nouveau campus est prévu dans un nouveau quartier prometteur de Casablanca.
L’École était localisée Carrer de Trafalgar à Barcelone, Espagne
1995
Création de la Escuela Superior Europea de Comercio (ESEC) à Barcelone
Cette école s’ouvre en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie française de Barcelone.
En septembre 2022, un nouveau campus barcelonais ouvre ses portes, triplant sa surface et pouvant accueillir 1200 étudiants dans des installations innovantes, conçues pour favoriser le bien-être et améliorer l’expérience étudiante.
Le campus est situé au sein d’un des plus grands projets européens d’évolution urbanistique : le 22@, zone de 200 ha, anciennement industrielle, qui depuis les années 2000 devient l’épicentre de l’économie de la connaissance avec plus de 4 500 entreprises implantées.
Remise des diplômes du programme Bachelor (Promo 2001).
2001
Obtention de 3 accréditations majeures
En 2001, l’école obtient l’accréditation EQUIS, puis en 2002 l’accréditation AMBA ainsi que l’accréditation AACSB en 2003 !
TBS Education fait partie du cercle très fermé des business schools mondiales triplement accréditées.
Référence mondiale pour l’enseignement supérieur, les accréditations sont délivrées par des organismes internationaux indépendants, après plusieurs années d’audit et de contrôles sur la base de standards très exigeants.
Ces 3 labels garantissent l’excellence académique de nos formations et la reconnaissance de nos diplômes dans le monde entier.
L’École est attachée au 15e.
2005
Ouverture d’un campus à Paris
L’école se développe et propose désormais des formations au cœur de la capitale française : Paris.
Rentrée 2022 : TBS Education continue son développement sur Paris avec un nouveau campus au 13, rue Saint Lambert, dans le 15e arrondissement.
Ce nouveau campus de 5000 m², logé dans un ancien lycée parisien, permet d’accueillir des salles de cours lumineuses, des salles de travail, un centre de documentation, un espace incubateur/coworking, un centre de documentation et 2 amphithéâtres.
Le tout, organisé autour d’une cour arborée de près de 1 000 m² pour offrir aux étudiants un espace calme, mais également ouvert aux événements festifs et culturels.
Étudiants profitant de la douceur de vivre de Toulouse.
2021
L’école devient Société à Mission
Une démarche qui vient confirmer les engagements sociaux, sociétaux et environnementaux de l’école. Elle souhaite contribuer à une économie plus soutenable et responsable de manière à être au service d’une société positive.
2021 est aussi une année importante pour l’école car elle change d’identité visuelle et de nom ! Toulouse Business School devient TBS Education.
Découvrez le logo anniversaire qui vient célébrer toutes celles et ceux qui ont contribué à faire de TBS Education une école de renommée internationale !
2023
120 ans de connaissance
Il y a 120 ans, notre institution devenait officiellement une École Supérieure de Commerce reconnue par le ministère de l’Éducation.
Depuis notre création en 1903, nous avons vu évoluer notre école et nos enseignements, mais nous avons toujours gardé notre engagement envers l’excellence académique.
Nouveau campus à Compans-Caffarelli au centre ville de Toulouse.
2026
L'école du bien-être pédagogique
Portée par la stratégie TBS Education 2026, l’école souhaite orienter ses efforts vers : le bien-être pédagogique, l’excellence académique, l’employabilité de ses apprenants, les relations à l’international.