[su_pullquote align=”right”]Par Yuliya Snihur[/su_pullquote]
[su_pullquote align=”right”]“L’échec est la mère du succès” — proverbe chinois[/su_pullquote]
Apple, comme Pepsi ou RyanAir, ont été au bord de la faillite dans leurs histoires respectives, mais ont su apprendre, innover et repartir du bon pied. L’échec est en effet une source importante d’apprentissage et un des meilleurs stimuli pour motiver l’innovation et servir à la réussite de l’entreprise. Encore faut-il réussir à développer une expérience systématique de la gestion des échecs…Voici les trois étapes clés pour y parvenir :
Etape 1 : comprendre les sources d’un échec Dans le cadre de ma recherche sur les entrepreneurs innovants, j’ai trouvé que ceux qui introduisaient les business models les plus innovateurs dans leurs entreprises apprenaient beaucoup des échecs des autres, particulièrement des concurrents. Par exemple, le fondateur d’une entreprise lançant un nouveau logiciel de gestion de dossiers santé des patients dans les hôpitaux m’expliquait : « Google a créé Google Health, donnant la possibilité aux utilisateurs d’assembler tous leurs dossiers médicaux qui, ensuite, pouvaient être consultés par les personnes intéressées et autorisées à le faire. Mais Google Health n’a pas fonctionné, le projet a été arrêté en 2011. J’ai beaucoup réfléchi à la question et je pense que l’idée n’a pas marché parce que Google a mis toute la responsabilité concernant la collecte des données dans les mains de l’utilisateur ou du patient. Mais ce sont les médecins qui savent mieux quelle information est importante dans le dossier du patient et comment la classer ! »
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