Julien Jane, ancien rugbyman professionnel formé à Béziers, passé par le Racing 92, Bayonne, Agen ou encore l’Équipe de France de rugby à 7 est également un entrepreneur audacieux ! Durant son parcours de sportif de haut niveau, Julien a décidé de monter une startup avec son ami d’enfance, tout en préparant sa reconversion professionnelle via le programme Business Manager de TBS Education.
Il revient sur son parcours d’ailier à entrepreneur dans Qui Veut Être Mon Associé saison 5.

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Julien, peux-tu nous raconter comment est né le projet MAJU ?

J’ai toujours eu envie d’entreprendre, j’adore le milieu des startups et MAJU est né d’un vécu, un besoin personnel lorsque j’étais sportif de haut niveau. Mon meilleur ami et associé, Mathias, est diététicien, il me faisait peser mes aliments, compter les calories, c’était l’enfer ! D’autres de ses patients lui faisait remonter le même constat : c’était vraiment problématique de contrôler l’alimentation. On s’est donc dit qu’il fallait trouver une solution simple, ludique et accessible à tous pour solutionner ce problème, et c’est ainsi qu’est né MAJU ! Notre produit phare est un bol intelligent avec une application mobile pour accompagner les utilisateurs vers une alimentation équilibrée.

Tu as suivi une formation à TBS Education pendant que tu montais MAJU. En quoi cela t’a aidé ?

J’avais déjà cette envie d’entreprendre, mais il me manquait un socle théorique et des outils pour structurer mon projet. La formation Business Manager de TBS Education a été une véritable opportunité : j’ai pu tester mon idée, affiner mon business model et challenger mes stratégies marketing. L’accompagnement et la flexibilité du programme ont été essentiels pour jongler entre mon activité de sportif, le développement de MAJU et la formation.
Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la possibilité d’appliquer directement les enseignements à mon projet. Lors de ma soutenance de mémoire, j’ai présenté les tout premiers prototypes du bol MAJU. J’ai aussi pu bénéficier des conseils de professeurs et d’intervenants qui m’ont aidé à structurer mon approche et à prendre les bonnes décisions stratégiques.

MAJU a connu une belle croissance depuis son lancement. Quels sont aujourd’hui vos principaux objectifs ?

Actuellement nous avons développé le produit phare : le bol, ainsi qu’une application complète, mais aussi tout une gamme d’accessoires (sacs de transport, sacs isothermes, etc.) pour améliorer l’expérience utilisateurs. Nous avons dépassé les 35 000 utilisateurs et nous sommes aujourd’hui présents dans 150 pharmacies. L’objectif est d’accélérer cette expansion pour atteindre 2 000 pharmacies d’ici la fin de l’année.
Nous développons également notre activité B2B et envisageons une internationalisation, avec notamment un déploiement aux États-Unis en 2026.

Tu vas apparaître dans l’émission Qui veut être mon associé ? sur M6. Comment cela s’est-il passé ?

C’est une belle aventure ! Ce qui est amusant, c’est que nous n’avons pas postulé : la production nous a contactés directement. Cela nous a confortés dans notre conviction que nous avions un projet solide. Le tournage a été intense avec beaucoup de préparation en amont : un coaching pour le pitch, travail sur le business plan, mise en place de la scénographie. Le jour J, tout s’est joué en quelques minutes face aux investisseurs. Une expérience unique !

Une anecdote du tournage à partager ?

Juste avant de rentrer sur le plateau, la production a décidé de modifier toute notre mise en scène. Tout ce que nous avions répété a été chamboulé à la dernière minute ! On s’est regardés avec Mathias et on s’est dit qu’il fallait juste être nous-mêmes. Au final, cela nous a permis d’apporter une touche d’authenticité à notre présentation.

Quels conseils donnerais-tu aux sportifs en cours de carrière qui veulent se lancer dans une formation ou dans l’entrepreneuriat ?

Je reprends souvent cette phrase : Il ne faut pas être bon pour se lancer, il faut se lancer pour devenir bon. L’entrepreneuriat est une aventure faite de hauts et de bas, mais il faut oser, tester et apprendre en permanence. Si j’ai un message à faire passer, c’est que l’on n’a pas besoin d’avoir un projet parfait pour commencer. La formation, les mentors et l’expérience aideront à l’affiner en chemin. De mon côté j’avais déjà un projet mais de nombreux camarades non et chacun à pu vivre la formation à son rythme de façon hyper adapté.

Quels sont tes prochains défis ?

La prochaine étape, c’est la diffusion de l’émission et les retombées qui vont en découler. Nous nous préparons à une augmentation de la demande et à accompagner au mieux nos utilisateurs. Et bien sûr, nous avons de grandes ambitions avec le développement à l’international !