Yanyan Chen, professeure de marketing à TBS Education, a étudié la sensibilisation écologique des populations. Une analyse expliquée dans une tribune Lemonde.fr qui a tendance à placer le peuple chinois sur le devant de la scène.
Français et américains moins concernés par l’écologie
Avec près de 500 millions d’individus, la classe moyenne chinoise peut avoir un impact considérable sur l’environnement. Réputés pour leur passion du luxe et des objets connectés, les Chinois ne sont pourtant pas les consommateurs que l’on imagine.
En effet, une étude de l’agence Wunderman Thompson réalisée en 2021 démontre qu’ils auraient une plus grande conscience écologique que les Européens et que les Américains. De plus, la banque Stifel ainsi que l’agence Morning Consult expliquent que 61% des Chinois ont déjà boycotté une marque qui ne respecterait pas les pratiques de RSE, contre 56% des Français et 41% des Américains.
Responsabilité sociétale et morale confucéenne
Yanyan Chen explique que la morale confucéenne repose sur 3 principes « Ren, un état d’esprit bienveillant ; Yi, une droiture grâce à laquelle cette bienveillance se transforme en actes éthiques ; et enfin Li, l’insertion de chacun au sein d’une communauté de proches, de voisins ».
Ainsi, cette pensée influencerait le comportement des acheteurs Chinois. Ils seraient donc plus enclins à consommer des produits qui sont réalisés au sein de leur communauté ou qui leur est bénéfique à eux, ou à leurs proches.
Une morale qui permet de multiplier les actions philanthropiques lors des catastrophes naturelles, par exemple. Néanmoins, la tribune du professeure Yanyan Chen rappelle que les 140 villes d’Asie à l’air le plus pollué se trouve toutes en Chine. Un constat paradoxal qui est « un motif d’espoir en ce début d’année où l’économie chinoise subit de plein fouet l’impact de la pandémie ».